LUCOVICH UNIVERSAL
The Lucovich Family Story
Autobiographie d'Antoine de Lucovich d'Ascrivio
(Copie manuscrite issu de L’AUTOBIOGRAPHIE D’ANTOINE (ANTUN/ANTON/ANTONIO), CONTE DE LUCOVICH D’ASCRIVIO conforme et identique mot par mot à l’originale de l’ancien archiv de la noblesse, certifiée par la Staatsarchivsabteilung N° 4 de la Chancellerie, le 6 août 1930)
ANNEXE C –
(Mon arrière- arrière grand-père/grande bisnonno/ great great grandfather) – j’ai ajouté des liens vers Wikipedia pour éclairer certains expressions et noms propres
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Lucovich – A l’origine Lugovi, qu’en langue slave signifie Militaire, ou « Homme d’armes »
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Extraits biographiques : Extraits de la biographie familiale existante dans la paroisse de Perzagno/Prcanj (Bouches du Cattaro) - http://it.wikipedia.org/wiki/Perzagno
Le premier de cette famille dont ils existent des données sures, est Giovanni Lucovich, Admiral de Cattaro, né en l’an 1330.
Entre le 14ème et 16ème siècle se font remarqués, pour des faits militaires contre les turques, Vincenzo di Pietre, Elia di Luca, Triffon di Luca, et entre le 16ème et 18ème siècle Elia di Luca, Triffon di Luca, Luca di Triffon, Pietro, Giovanni di Triffon et Giovanni di Matteo, tous décorés par la République de Venise Amiraux et Lieutenants pour les victoires obtenues contres les Turques et les pirates algériens. - http://fr.wikipedia.org/wiki/Amiral
Se sont distingués dans la Magistrature et dans le Culte :
Pendant le 18ème siècle, Marco di Luca, procurateur anobli par la République de Venise avec le titre de Comte, pour lui et ses héritiers mâles directs. Antonio di Pietro, Docteur diplômé à l’université de Padoue, et devenu Évêque en 1783.
Pendant le 17ème siècle, Nicolo di Triffon, Docteur en Théologie traduisait avec l’autorisation du Saint Siège Apostolique le Missel dans l’idiome Slave. Il a crée une école élémentaire à laquelle il laissa le nom Pietro Lucovich, l’oncle du rédacteur. Celui-ci fût Capitaine de la commune de Perzagno, et pendant l’occupation des troupes françaises au Bouches de Cattaro, promût l’union avec l’Empire d’Autriche, et en tant que représentant de la Province, il offrit à Vienne et à l’Empereur François 1er , en 1814, la Seigneurie des Bouches de Cattaro.
Vincenzo Lucovich, père du rédacteur, Docteur en Loi, servait l’Autriche en qualité de Chancelier du Consulat Général d’Alexandrie d’Egypte, en prêtant zélés et remarques services aux sujets du drapeau de l’Empire, notamment pendant la grande pandémie de 1825 et 1826 et à l’occasion de la guerre entre Turquie et Grèce.
Le Rédacteur, après avoir terminé ses études d’Ingénieur à Padoue en 1833, s’installe en Egypte afin d’exercer son propre art.
Il fut professeur de Constructions à l’Ecole du Génie Militaire (préposé au Vice-Roi du Maréchal Marmont, Duc de Ragusa en 1836). (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandrie) et
(Pascal Coste : Toutes les Egypte sur http://books.google.fr)
Il fut en suite directeur des travaux de fortification du port d’Alexandrie en Egypte, architecte à la cour de Mohamed Ali (http://fr.wikipedia.org/wiki/Méhémet_Ali) et aussi (http://en.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Ali_of_Egypt), directeur des Palais et des Parcs, Ingénieur Architecte du Pacha Vice roi d’Egypte et des princes Moustaffa Vazil Pacha et Jamail Pacha (actuellement vice-Roi d’Egypte).
NOTE UDO : lire aussi http://www.musee-marine.fr/sites/default/files/dp_obelisque.pdf
Et aussi : Le dernier pharaon: Méhémet Ali par Gilbert Sinoué dans http://books.google.fr/
Au même temps, il était Ingénieur-expert des Consulats d’Autriche, de France, d’Angleterre et d’Italie.
Il fût élu par le Consulat Général Impérial d’Alexandre juge au tribunal mixte du commerce et délégué par le même Consulat Impérial comme commissaire Autrichien auprès de la Commission de l’Ornement d’Alexandrie.
Au moment de la guerre de 1859, les navires autrichiens étaient bloqués dans le port d’Alexandrie et les nombreux marins manquant des moyens de subsistance attaquèrent les marins italiens.
Le rédacteur veniat en leur secours en leur procurant des emplois jusqu’à la fin du blocus, et en suite il restitua les navires afin qu’ils puissent repartir.
Pour cela il recevait une lettre officielle de remerciements de la part du Consul Général Lars de Schreiner, laquelle était déposée auprès du Ministère des Affaires Etrangers et au siège Impérial Royal à Vienne, avec d’autres attestations d’honneur et zèle patriotiques.
En 1864 il procura du travail lucratif à des nombreux Dalmatiens, notamment les Zuppani et les Corzolani, en les employant dans les carrières du port d’Alexandrie d’Egypte (crées par lui et qui couta 18 millions de francs) et auprès de sa Société Agricole Industrielle d’Egypte, crée par lui et constituée sous forme de Société Anonyme avec vingt cinq millions de Francs de capital.
Cette société enrichira énormément l’Egypte, grâce au substantiel développement des exportations de nombreux produits issus de l’industrie égyptienne.
Les Palais et les Parcs Vice-Royaux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Ras_el_Tin), l’église Grecque, l’église Anglicane, une mosquée, et diverses constructions d’architecte uniques en Alexandrie, attestent de la considération dont il jouissait en tant que architecte.
UDO : (http://www.cosmovisions.com/monuAlexandrie.htm)
Écluses, canaux, pontons, jetées, le premier phare de l’Isthme de Suez, attestent de sa compétence comme ingénieur ; la grande Verrière du Karium (Chenal Mohammedich).
UDO : (http://www.l-egypte.com/canal-suez.html); (http://www.egyptedantan.com/port_said/port_said12.html)
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosette_(Égypte))
Une grande fabrique de filature de lin, diverses pompes à vapeur pour l’irrigation ; nombreuses grandes usines pour l’égrainage du coton, et deux filatures à riz, dont une à Rosetta, et qui est aujourd’hui la principale ressource de cette ville en déclin, attestent de sa compétence dans les entreprises industrielles et en général confirment son activité prolifique pendant les trente ans de vie en Egypte.
Dans ses nombreux bâtiments, il fut le premier à introduire du mobilier et des matériaux issus de l’industrie, notamment les pierres Mazzegno et du Carso, qui continuèrent à favoriser les exportations depuis le port de Trieste.
Critiqué par le gouvernement Egyptien qui craignait le développement et l’influence de la Societé Agricole Industrielle d’Egypte, le rédacteur regagna sa patrie afin de continuer son œuvre auprès des ses compatriotes et de son Pays.
signé
Antonio Lucovich
(Main Propre)
Chevalier de l’Ordre Impérial de la Couronne de Fer
(Annexe B)
Blason :
Le blason ici décrit est celui de la Famille Lucovich, copié de celui existant in Perzagno (Bouches de Cattaro) dans la chapelle familiale.
Description :
Ecusson de forme ovale, champ d’argent en haut, plaine rouge sur la pointe, burelle d’or centrée dans le cœur avec sur le champ une colombe amenant une branche d’olivier, traversant le champ en argent.
Au centre des chaque champs argent et rouge figurent une flèche ; Les cotés sont ornés de lances, auréoles, flèches et drapeaux.
Le chef est couronné par casques de cavaliers
En bas figure un canon avec des piles de boulets.
NOTES UDO : cette description est proche du blason sur l’arbre généalogique, mais pas identique aux blasons en couleurs que nous connaissons plus tard : ci-joint l’image décrit dans ce texte :
